Introduction:
Face à la page blanche, beaucoup
éprouvent des difficultés à relier leur pensée à l’acte d’écriture, et la page
reste immaculée ou se couvre de ratures désordonnées, signe d’un
malaise intérieur. Ces obstacles affectent également les prestations orales qui s’appuient, dans ce cas, sur
des notes trop denses ou peu organisées.
Dans la première situation, l’orateur
devient lecteur ennuyeux et, dans la seconde, il peut se laisser ballotter par son émotion ou les réactions
de son auditoire. En tant que formateurs en communication écrite et
orale, nous avons été souvent
confrontés à de telles attitudes amenant très
fréquemment une réaction de rejet face à toute prestation écrite. Certains délèguent à outrance tous les travaux
rédactionnels tandis que d’autres jettent rapidement du texte sur
papier ou écran pour en finir avec ces situations
d’écriture, ne valorisant pas de cette
manière la teneur de leur travail. Ils donnent,
de ce fait, une image peu valorisante d’eux-mêmes, à l’écrit comme à l’oral. Or, nous avons très vite compris, à la suite de nos
séances de formation, qu’il fallait
remonter aux sources, en amont dans la «
fabrique d’idées », pour engager une véritable démarche d’amélioration personnelle. En effet, la tradition
française, il faut le reconnaître, n’est
pas particulièrement engagée dans la transmission
de méthodes d’aide à la pensée lors des formations initiales. Les plus doués s’en forgent au gré de leur
parcours, la majorité tâtonne ou
arpente exclusivement les chemins les mieux
balisés.
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