L’Etranger[1] a suscité une grande polémique à cause de l’absence des « indigènes » colonisés dans le paysage d’Alger et du meurtre de « l’Arabe » par Meursault, le personnage narrateur. Un sentiment de gêne peut en effet naître à la lecture de ce roman qui s’inscrit clairement dans la littérature de l’absurde. Pourtant, lors d’un entretien avec Nabil Farès dont le sujet était Jean El Mouhoub Amrouche[2], l’écrivain et psychanalyste algérien nous a affirmé : « Ce roman a été très mal lu. Il ne faut pas se mentir, les choses se passaient ainsi à l’époque ». En effet, L’Etranger n’est pas un livre colonialiste mais le livre qui déclare la mort de la littérature coloniale et ouvre la voie à une autre métaphorique littéraire farouchement anti-coloniale.

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fadilokl

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